Non, c'est maintenant la fin.

Quelques mois plus tard, me revoilà.
J'avais complètement oublié ce blog, je pensais qu'il avait été supprimé mais je viens de m'en souvenir en discutant avec mes photos pour ne pas changer...

Pour finir, nous avons eu l'occasion de passer quelques mois supplémentaires ensemble, tu étais là pour mes 22ans, le 27 août 2008. Et aujourd'hui, depuis bientôt trois mois, tout est définitivement terminé. Tu as décidé de me laisser, parce que tu te sentais trop jeune pour une relation qui commençait à devenir trop longue, trop sérieuse à ton goût.

Lorsque je relis tous les articles que tu as pu écrire durant notre première année, rien ne laisse penser qu'aujourd'hui ce serait moi, l'amoureux. Bien que je l'aie toujours été, notre relation au départ était très spéciale, nous avons eu nos soucis comme tous les autres couples mais ils ont pris bien trop d'importance et nous ont mis pas mal de bâtons dans les roues.

Pourtant on a réussi à tenir jusqu'au soir du 20 septembre 2008, une petite querelle qui t'a poussée à te jeter à l'eau une bonne fois pour toutes; la fin de notre relation. Aujourd'hui nous sommes à quelques jours de ce qui aurait été notre deuxième anniversaire et mis à part une certaine relation de sympathie il ne reste plus rien de notre amour, si ce n'est le mien. Mais tout cela n'a plus aucune importance à tes yeux, ta "nouvelle vie" de célibataire à l'air de te convenir parfaitement, tes études et tes amis sont tout ce qu'il y a de plus important à tes yeux et moi je n'existe plus.

Je voudrais te dire que je t'aime encore. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ne jamais t'oublier, bien que je n'aie pas de mal pour l'instant, tu es partout, quoi que je fasse je pense à toi à un moment ou à un autre. Je voudrais tellement que tu me dises que tu t'es trompée, que tu voudrais revenir, que tu m'aimes toi aussi. Malgré la distance qu'il y a entre nous j'ai l'impression de t'aimer plus chaque jour. Tu me manques énormément ma Wendy, sans toi je ne suis plus rien et mon coeur est revenu à sa fonction première, il n'est plus qu'un muscle qui pompe du sang.

[...je serai là à chaque fois que tu douteras, que tu auras peur, je serai là à chacun de tes moments de joie intense, et tu me raconteras tout avec des yeux brillants. J'essuierai chacune de tes larmes en te serrant fort dans mes bras, comme je l'ai fait tout au long de ces huit mois.. ]

Bien des choses ont changé depuis. Je ne sais pas si c'est l'ambiance universitaire ou tes nouveaux amis qui t'ont fait changer à ce point d'avis à mon sujet, c'est peut-être un peu des deux, ou peut-être autre chose. J'espère juste qu'on pourra à nouveau dire "nous". Pour l'instant il ne me reste plus que l'espoir que tu reviennes un jour et tout ces souvenirs auxquels je m'accroche pour ne pas sombrer.